« Metz: vaut le Détour! »

par Gilles Pudlowski, Journaliste, écrivain, critique littéraire et chroniqueur gastronomique

Aux commandes, Jean-François Muller et son épouse qui tinrent treize ans durant la S’Zawener Stuebel à Saverne, puis trois ans la Carpe d’Or dans la cité alsacienne, proche de la lorraine, est revenu à ses sources en s’installant dans sa ville natale.
Il joue là, depuis près de trois ans déjà, un registre sage, classique, sans faiblesse, qui sait mettre la tradition en exergue. Le cadre est simple, les tables bien mises, les serviettes en papier ne sont pas terribles mais l'accueil de son épouse est le sourire même.
Côté mets, on se régale au gré des écrevisses au foie gras en salade ou en tempura, la jolie terrine de campagne aux foies de volailles, le pâté de tête tous deux maison, comme les jolis abats et plats canailles (ris de veau crémé, rognon bien cuit, poire pochée, andouillette de Lemelle) ont du coffre et de la tenue.
Les grumberekiechle rappellent sa longue présence en Alsace avec à propos et l’assiette gourmande (mousse chocolat, crème à la pistache) donnent envie d’avoir son rond de serviette. L’une des spécialités maison, d’origine bitchoise ? Les (robustes) quenelles de pomme de terre dites “ rapzepfle ”, dont plusieurs versions (dont celles au jambon, champignons, fromage et salade verte) rassasient un gourmand affamé en moins de deux. Le pinot noir Les Hautes Bassières de Molozay se boit sans soif.


Reportage de notre restaurant dans l'émission Mirabelle gourmande !

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